Loi Pinel : le retour en grâce de l'investissement locatif.

Pour réduire ses impôts durablement rien ne vaut l'investissement locatif. En remplacement de la décevante loi Duflot, le dispositif Pinel redonne, depuis septembre 2014, de l'allant à l'investissement locatif. Investir dans le neuf, même sans apport financier, voilà une façon rentable d'alléger ses impôts tout en se constituant un patrimoine immobilier. Rappel des 4 principaux avantages de la loi Pinel.
Investir dans le neuf
La loi Pinel a été conçue pour favoriser la construction de logements neufs dans les zones où l'offre locative est insuffisante. A l'instar de ses prédécesseurs, les loi Duflot et Scellier, elle cherche à inciter le particulier à investir dans l'immobilier locatif neuf grâce aux réductions d'impôts.
En acquérant un bien éligible à la loi Pinel, l'investisseur fait le choix d'un logement aux normes environnementales, garanties de confort, d'optimisation de l'espace et d'économies d'énergie. Sans compter la garantie décennale (pas de travaux importants durant 10 ans) et l'absence de droit de mutation.
Alléger ses impôts
L'immobilier est le seul investissement qui peut être financé à crédit. L'investissement locatif permet en outre de défiscaliser une partie des sommes engagées. La loi Pinel assouplit la loi Duflot en autorisant 3 durées d'engagement locatif assorties d'une réduction d'impôt : 6 ans à 12%, 9 ans à 18% et 12 ans à 21% (investissement plafonné à 300 000€).
Investissement accessible
Si l'investissement Pinel est d'abord un achat immobilier en direct qui demande apport personnel pour une somme empruntée conséquente, il est accessible également via une SCPI, société civile de placement immobilier, où le ticket d'entrée se monte à quelques milliers d'euros. La réduction d'impôt reste fixée, selon l'engagement locatif, à 12%, 18% et 21% des sommes investies dans la limite de 300 000€.
Louer à ses proches
Depuis janvier 2015 il est possible de louer à ses ascendants ou descendants sous réserve qu'ils respectent les plafonds de ressources attachés au dispositif et qu'ils ne fassent pas partie du même foyer fiscal que l'investisseur. Une souplesse accueillie avec bienveillance dans un contexte où parents et grands-parents sont parfois amenés à aider financièrement leurs enfants.

Par Sébastien Porret, le mardi 15 septembre 2015